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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 20:52

DALAÏ-LAMA, IMAGES D'UNE VIE,
Textes de Sa Sainteté le Dalaï-Lama et de Claudine Vernier-Palliez,
préface de Matthieu Ricard.


Source : www.lemonde.fr/livres


Cette histoire du Tibet en 170 images d'archives et clichés récents est commentée par le dalaï-lama. Ses textes courts, percutants, souvent pleins d'humour, accompagnent chaque photo. Le chef temporel et spirituel des bouddhistes tibétains raconte les soixante-dix dernières années de son pays qu'il a fui en 1959 devant l'invasion des troupes chinoises. Cette histoire illustrée est complétée par le texte de Claudine Vernier-Paillez, grand reporter à Paris Match. La journaliste, qui multiplie, depuis vingt ans, les séjours à Dharamsala (Inde), siège du gouvernement tibétain en exil, et les rencontres avec Kundun, la "Présence", comme l'appellent les Tibétains, donne les chiffres : 6 254 monastères bombardés, 95 % rasés, 1,2 million de tués, 10 millions de prisonniers dans l'Amdo, le plus grand goulag du monde.



Autre livre à découvrir  :  Voir notre Article sur blog, du 11 octobre dernier.
Kalachakra : Un Mandala pour la Paix

Préface du Dalaï-lama
Textes de Sofia STRIL-REVER et Matthieu RICARD
Photographies de Manuel BAUER, Matthieu RICARD et Olivier ADAM



 















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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 18:45

Newsletter de décembre 2008

Par Claude.B. LEVENSON
www.carpediem.pellnet.ch/claudeleveson
mailto
:
claude.levenson@gmail.com


LE TIBET ET LES TIBETAINS, COEUR CHAUD ET TETE FROIDE


« Comble de l’insolence ! », s’est exclamé Lech Walesa, prix Nobel de la paix et ancien président de Pologne, mais surtout fondateur du syndicat « Solidarité », en apprenant que Pékin avait abruptement et unilatéralement décidé d’ajourner le sommet Union Européenne/Chine prévu le 1er décembre à Lyon. La décision a été signifiée quatre jours avant la rencontre, sous prétexte que le Dalaï-lama se trouvait en Europe en même temps et que le président français devait le croiser… en Pologne précisément.


Faut-il que les actuels locataires de la Cité interdite soient susceptibles, ou bien qu’ils redoutent tellement cette force tranquille pour en arriver à un tel extrême ! A moins, tout simplement, que ce geste sans précédent autant que franchement déplacé dans sa disproportion ne trahisse une volonté jusque-là camouflée, peu ou prou, d’imposer leur volonté dans le monde, comme ils l’imposent au peuple chinois, et aux Tibétains ? Auraient-ils réagi avec pareille virulence face aux Etats-Unis, au Japon, voire envers un autre pays que la France qui se trouve présentement à la tête de l’Union européenne ?


Toujours est-il que ce coup de sang illustre à sa manière combien le Tibet et le Dalaï-lama demeurent des points névralgiques dans la perception des dirigeants du parti communiste chinois, ce qui n’exclut d’ailleurs pas divergences ni luttes de clans au sein de son équipe dirigeante ultra-restreinte. Mieux encore, c’est précisément ce genre de geste spectaculaire qui contribue à inscrire la question tibétaine sur le devant de la scène, internationalisant par là même une question que les responsables chinois veulent à toute force faire passer pour une affaire intérieure, donc interdite d’ingérence pour quiconque souhaiterait, de l’extérieur, tenter de jeter sinon un pont, du moins d’abord une passerelle entre les deux parties directement concernées.


On le sait, les rencontres entre les émissaires du Dalaï-lama et les représentants chinois n’ont débouché sur rien, les seconds ayant sèchement déclaré clos les contacts début novembre, pour préciser quelques jours plus tard que la porte demeurait ouverte… afin de fixer le sort personnel du hiérarque tibétain. Difficile de prendre au sérieux ces belles paroles, alors que toute l’attitude chinoise suinte l’arrogance, sinon le mépris, envers leurs interlocuteurs sommés de se soumettre ou de se démettre.


Cependant, au-delà de l’inconvenance du geste se dissimule à peine une autre inquiétude à ne pas négliger : la crise mondiale aidant, celle exprimée certes à mots couverts, mais tout de même lisible, par Hu Jintao en personne, qui déclarait le 30 novembre que la situation économique représentait un test pour son parti. Et le président chinois de préciser : « un test pour notre capacité de contrôle d’une situation complexe, un test pour la capacité de notre parti à gouverner. » Tiens donc… Le Dalaï-lama, qui a le dos large et ne se formalise guère des incartades des autres, serait-il un alibi commode pour les dirigeants chinois, désireux d’éviter de se voir demander sinon des comptes, du moins des explications, pour les produits frelatés, les adjuvants toxiques et autres gracieusetés empoisonnées débusqués à tout va dans les marchandises dont leurs fabricants inondent les marchés ? Histoire de se préserver ainsi d’une occasion de « perdre la face » ? Détourner l’attention des vrais problèmes reste l’une des spécialités favorites de la propagande, il ne fallait pas laisser passer l’aubaine…


De leur côté, les Tibétains se sont efforcés de garder la tête froide. La grande concertation de Dharamsala leur a permis de se retrouver, de discuter entre eux, de se recentrer et de se serrer les coudes – que faire de plus dans un contexte aussi mouvant, qui illustre si bien ce fameux principe d’interdépendance qui est l’un des piliers de leur foi ? Des lignes de forces s’ébauchent néanmoins pour l’avenir, à eux de choisir et de les faire évoluer, au dedans comme au dehors, avec le soutien de tous ceux qui gardent foi en la possibilité – la nécessité ? – d’une solution à terme à l’amiable, faute de quoi la tragique impasse ne peut que durer.


Et conduire à la répétition de drames comme celui de la mi-octobre, quand un élève d’une école moyenne de Chentsa, de la préfecture tibétaine de Malho en Amdo (Qinghaï), s’est suicidé en guise de protestation contre le manque de liberté au Tibet. Agé de 17 ans, il s’est lancé du troisième étage de son école dans le vide, en laissant à l’intention de ses parents, de ses professeurs et de ses collègues une note expliquant qu’il souhaitait attirer l’attention du monde sur la situation des droits de l’homme niés aux Tibétains. Sa mort brutale n’a pas fait pour autant les grands titres de l’actualité de la presse internationale…


Peu après, début novembre, dans les salles des Nations unies, une délégation fournie de spécialistes chinois s’offrait le luxe de réfuter les questions, preuves et témoignages à l’appui, de plusieurs ONG et d’experts de l’ONU concernant notamment les arrestations et les tortures courantes en Chine et en particulier au Tibet, sous prétexte que l’interdiction de telles pratiques était inscrite dans la Constitution de la République chinoise… CQFD, n’est-ce pas ? Et qui ne manquera pas de rassurer les embastillés de toutes les causes – défenseurs des victimes des délocalisations, du sang contaminé, du sida, des atteintes aux libertés et aux droits de l’homme, de la sédentarisation forcée des nomades, de l’arbitraire du pouvoir – qui croupissent dans les nombreuses prisons, officielles ou non, du régime.


Et dire qu’il est des pays, trop rares il est vrai, où il suffit d’un vote organisé selon les principes de la démocratie et du respect de l’autre pour ouvrir la voie à une autonomie élargie, puis à terme peut-être à l’indépendance : les Groenlandais l’ont démontré en s’exprimant massivement le 25 novembre en faveur de cette solution pour demeurer en bons termes avec le Danemark, qui les avaient colonisés il y a trois siècles. La plus grande île du monde (aussi vaste que le Tibet…) pour 56.000 habitants (cent fois moins que les Tibétains…) – alors, pourquoi pas eux ? L’équipe nationale de foot tibétaine avait bien joué naguère contre l’équipe groenlandaise, au grand dam des responsables chinois qui n’avaient pas raté l’occasion de protester…

Et si la non-violence était bel et bien une solution d’avenir ? Question à se poser, dans le sillage des événements de Mumbai et de Bangkok


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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 16:05
Rencontre Sarkozy-Dalaï Lama : la colère de Pékin

Source www.rfi.fr
Article publié le 07/12/2008


La réaction chinoise suite à la rencontre entre le chef de l'Etat français, Nicolas Sarkozy, et le Dalaï Lama ne s'est pas fait attendre. (Photo : Reuters)



La réaction chinoise n'a pas tardé après l'entretien d'une demi-heure entre le président français et le Dalaï Lama. L'agence officielle Chine Nouvelle qualifie ce matin cette entrevue d’« une rencontre peu judicieuse ». Un entretien prévu de longue date, à l'occasion d'une cérémonie commémorant le 25e anniversaire du Prix Nobel de Lech Walesa, à Gdansk, en Pologne. Le chef spirituel tibétain a posé un Kata, une écharpe traditionnelle, sur les épaules du président français. Puis les deux hommes ont parlé du Tibet. « Le Dalaï Lama m'a confirmé qu'il ne demandait pas l'indépendance du Tibet, et je lui ai dit combien j'attachais d'importance à la poursuite du dialogue avec les autorités chinoises », a déclaré Nicolas Sarkozy a l'issue de ce tête-à-tête. Le chef de l’Etat français a par ailleurs appelé la Chine à prendre cette rencontre avec calme et sérénité.

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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 18:16
Communiqué de Conférence internationale des Groupes de Soutien au Tibet

mercredi 3 décembre 2008 / par la Communauté Tibétaine de France

www.tibetan.fr

Delhi, le 1er décembre 2008 : La Conférence internationale des Groupes de Soutien au Tibet (GST), qui vient de se tenir (du 29/11/08 au 01/12/08 à New Delhi -NDT) en Inde – seconde patrie du Peuple tibétain - s’est conclue aujourd’hui par un puissant appel à l’action, condamnant l’attitude intransigeante de la République Populaire de Chine (RPC) sur la question du Tibet, et exprimant toute sa solidarité avec le Peuple tibétain actuellement dans une situation critique.


Le Dalaï Lama avait demandé aux partisans pro-Tibet participant à cette Conférence – organisée par la Coordination nationale indienne pour la Cause tibétaine* - de bien vouloir "apporter toutes suggestions à nos dirigeants élus quant aux meilleures orientations possibles pour permettre au Peuple tibétain de réaliser ses aspirations essentielles". Ce rassemblement faisait suite au Congrès du Peuple tibétain* tenu du 17 au 22 novembre 2008 à Dharamsala (siège du Gouvernement tibétain en exil).


La Conférence internationale s’est ouverte par une minute de silence en hommage à tous ceux qui ont perdu la vie au Tibet, notamment depuis le soulèvement du 10 mars 2008, et pour les victimes de la récente attaque terroriste de Mumbai (Bombay).


A ce rassemblement ont participé plus de 100 délégués, représentant plus de 30 nations, conscients de la situation d’urgence créée par la brutale répression au Tibet et par la récente offensive de propagande du pouvoir chinois après les pourparlers avec les Représentants du Dalaï Lama (du 4 et 5 nov. 2008 à Pékin -NDT).


Les Délégués ont manifesté leur engagement résolu à respecter une démarche non-violente.


La Conférence internationale a déclaré son soutien au droit du Peuple tibétain à l’auto-détermination.


L’assemblée a exprimé son indignation face à l’attitude intransigeante du gouvernement chinois à l’égard du Dalaï Lama, notamment suite à l’absence de progrès dans les discussions avec les responsables chinois.


Les participants se sont engagés à soutenir les Tibétains dans leur recherche d’un nouveau cadre de négociation, en appréciant le fait que le "Memorandum pour une autonomie effective" ait été rendu public par les Représentants du Dalaï Lama avant le Congrès de novembre 2008 à Dharamsala.


A l’issue de vifs et intenses débats, de nombreux Délégués ont pressé le Gouvernement tibétain en exil de reconsidérer son approche de la "voie médiane" (pour une autonomie effective à l’intérieur de la R.P.C.) et de revendiquer l’indépendance du Tibet si la situation du Tibet ne connaissait aucun progrès substantiel dans un avenir proche, et si le pouvoir chinois ne montrait toujours aucune sincérité.


Les Délégués à la Conférence internationale ont rappelé leur souci d’accorder la priorité aux besoins et aux aspirations des Tibétains vivant au Tibet. Ils ont témoigné de leur profonde admiration pour le courage exceptionnel dont fait preuve la population tibétaine dans sa résistance non-violente à travers tout le plateau himalayen depuis mars 2008.


Par son soulèvement, le Peuple tibétain a confirmé son rejet de la domination chinoise au Tibet, et son ressentiment n’a fait que grandir depuis l’invasion chinoise, il y a presque 60 ans, en atteignant aujourd’hui le niveau de rupture.


A travers ce rejet, les Tibétains affirment aussi que seuls le Dalaï Lama et le Gouvernement tibétain en exil représentent leurs intérêts, et aucunement le gouvernement chinois.


La Conférence a exprimé ses vives inquiétudes par rapport aux souffrances continuement infligées à la population tibétaine aujourd’hui soumise à la loi martiale de facto. Les Délégués sont solidaires des prisonniers politiques et des familles des centaines de personnes disparues.


Les Délégués internationaux ont apprécié la récente tenue du Congrès du peuple tibétain, qui a permis à toutes les opinions au sein de la communauté tibétaine de pouvoir s’exprimer ouvertement et d’être débattues. Il faudra prolonger cet important forum démocratique par un travail sur les institutions tibétaines et la société civile en exil afin de les renforcer.


Les groupes de soutien ont retenu le fait que, alors que le Congrès se déroulait hors du Tibet, le Gouvernement tibétain en exil s’était efforcé de recueillir l’opinion des Tibétains au Tibet, malgré le climat de terreur et l’oppression exercée par Pékin.


Le Congrès de Dharamsala a réaffirmé la solidarité des Tibétains à travers tout le plateau tibétain ; dans les trois provinces (U-Tsang, Kham, et Amdo), les Tibétains ont montré leur profonde unité en revendiquant leur identité tibétaine en termes de nation, de culture et de religion.


Les Délégués ont tenu à souligner l’intérêt que représente le Bouddhisme tibétain - riche de ses traditions spirituelles et culturelles - pour ce XXIème siècle, notamment par les voies alternatives qu’il propose pour la résolution des conflits.


La Conférence réitère le fait que les Groupes de Soutien au Tibet reconnaissent le Dalaï Lama et le Gouvernement tibétain en exil comme les éminents et légitimes représentants du Peuple tibétain. Les Délégués ont décidé de continuer à oeuvrer pour que la Communauté internationale reconnaisse officiellement le Gouvernement tibétain en exil.


Les Délégués jugent essentiel de préserver l’institution du Dalaï Lama, respectée par des millions de Bouddhistes à travers le monde, et notamment les populations de nombreuses et diverses régions de l’Himalaya, de la Mongolie, et au delà.


Les Délégués ont décidé d’intensifier leurs efforts pour mettre fin aux injustices au Tibet, en particulier en se faisant l’avocat des Tibétains auprès des gouvernements impliqués dans la région. A commencer par la protection des populations tibétaines du Népal, plus vulnérables que jamais alors que la Chine accroit encore son influence sur la région.


Le Tibet représente un enjeu géostratégique considérable. Les Délégués estiment essentiel d’arriver à une plus grande prise de conscience - notamment en Asie où l’urgence est la plus critique - du fait que le Tibet joue le rôle d’une "troisième calotte pôlaire" et qu’il donne naissance aux plus grands fleuves d’Asie, desquels dépend l’existence de millions d’êtres humains.


La Conférence observe que les campagnes politiques menées au Tibet par le pouvoir chinois ont provoqué encore plus de révoltes et de tensions entre les Chinois et les Tibétains. Et cela risque de s’aggraver encore d’ici à la Commémoration à venir du 50ème anniversaire du soulèvement du 10 mars 1959 (1er Soulèvement du Peuple tibétain ; suivie du soulèvement des femmes tibétaines le 12 mars 1959 ; ces manifestations furent réprimées dans un bain de sang -NDT).


Les Délégués ont estimé qu’un effort particulier doit être fait pour développer de nouvelles stratégies ciblées pour sensibiliser la population chinoise, pour lutter contre le regain de ses sentiments anti-tibétains et de son nationalisme accrus par les informations erronées diffusées par Pékin sur la situation au Tibet.


A l’issue de cette Conférence internationale, des recommandations et des suggestions seront présentées au Gouvernement tibétain en exil, en particulier dans les domaines suivants : soutien politique, pilotage, campagnes d’action, sensibilisation de la population chinoise, processus de dialogue, etc.

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 11:55
Nos valeurs démocratiques sont l’enjeu de la crise Union européenne-Chine sur le Tibet

Source : www.lesoir.be

Le mouvement tibétain se radicalise », « Le dalaï-lama renonce au dialogue avec la Chine », « Le dalaï-lama revendique l’indépendance »…

 

 

Différentes expressions ont été utilisées pour commenter le rassemblement historique de 600 représentants de la diaspora tibétaine venus de 15 pays qui s’est tenu du 17 au 22 novembre à Dharamsala, dans le nord de l’Inde.

 

 

Quelques clarifications s’imposent ! Non, le dalaï-lama ne réclame pas l’indépendance. Non, il ne renonce pas au dialogue avec la Chine et à son projet d’autonomie pour son peuple. Non, le mouvement tibétain ne se radicalise pas…

 

 

Une grande diversité d’opinions a toujours traversé la communauté tibétaine en exil qui est loin de constituer un groupe monolithique. Mais pour la première fois, ces opinions ont pu s’exprimer dans le cadre d’une plateforme officielle dont les recommandations seront prises en compte par le pouvoir tibétain. Certains individus et organisations, dont le Congrès de la jeunesse tibétaine, se réclament davantage de l’indépendance que de l’autonomie, ce qui suffit pour que Pékin qualifie cette association de « groupe terroriste ».

 

 

Il faut cependant savoir que la position des Tibétains reste ancrée dans une philosophie de non-violence et de dialogue. Même les plus « radicaux » n’ont pas appelé à recourir à une quelconque forme de violence cette année malgré la terrible répression en cours. Dans son dernier rapport sur la Chine, le Comité contre la torture des Nations unies déplore d’ailleurs l’usage de la torture dans les régions tibétaines et regrette l’absence d’enquête.

 

 

Face au durcissement de la politique chinoise sur le Tibet et au refus de négocier avec les envoyés tibétains, le dalaï-lama a jugé nécessaire de réunir un « Congrès extraordinaire » pour faire le point et réfléchir à l’avenir du Tibet. Dix-sept mille avis clandestinement recueillis au Tibet ont permis d’enrichir le débat et de créer l’important lien entre exilés et Tibétains vivant sur place. La grande majorité des délégués a renouvelé sa confiance dans le dalaï-lama et dans son projet d’autonomie (voie médiane).

 

 

Cet exercice de consultation populaire montre à quel point le dalaï-lama a toujours été attaché aux valeurs et aux fondements démocratiques. Il a maintes fois répété que le pouvoir et l’avenir du Tibet se trouvent entre les mains de la population tibétaine. Lobsang Sangay, professeur à la Harvard School of Law, émet son avis sur cette réunion : « C’est un moment de transition entre un mouvement tibétain dirigé par le dalaï-lama et un mouvement dirigé par son peuple. »

 

 

Dès son arrivée en Inde en 1959, le dalaï-lama a voulu organiser la Communauté tibétaine en exil sur la base de principes démocratiques. En 1961, il promulgue une Constitution proclamant la séparation des pouvoirs et dont les fondements sont ceux de toute démocratie : égalité des citoyens(ne)s devant la loi, élections libres et pluralisme politique.

 

 

Un parlement et un gouvernement en exil sont installés et, depuis 2001, le Premier ministre est élu au suffrage universel direct par tous les électeurs tibétains vivant hors du Tibet. Dans l’hypothèse d’un retour du dalaï-lama au Tibet, ce dernier a affirmé qu’il n’accepterait aucun statut politique, pour ne conserver qu’une fonction morale et religieuse. Son attitude, en rupture avec une tradition séculaire, démontre son ouverture d’esprit et son progressisme.

 

 

Ces développements constituent la preuve que l’élite tibétaine, loin de se crisper sur ses privilèges passés et contrairement aux accusations véhiculées par Pékin, aurait été dotée des qualités nécessaires pour faire entrer le Tibet dans la modernité démocratique si l’opportunité lui en avait été laissée.

 

 

Mais l’une des craintes du pouvoir chinois, selon les propos du dalaï-lama, « c’est précisément que la démocratie vienne en Chine via les Tibétains ». Il est aujourd’hui difficile d’imaginer que le pouvoir à Pékin laisse une « bulle démocratique » s’instaurer au Tibet. La mise en œuvre de fondements démocratiques au Tibet a pour précondition que le régime chinois et le parti communiste s’ouvrent, se réforment et se démocratisent eux-mêmes.

 

 

Deux semaines après ce grand exercice démocratique, le dalaï-lama s’apprête à effectuer une tournée européenne. Il s’arrêtera en République tchèque, puis en Belgique où il s’adressera en session plénière au Parlement européen le 4 décembre (son passage au Parlement belge fait des remous car l’OPEN VLD s’oppose à ce qu’il soit reçu dans l’hémicycle), et enfin en Pologne pour prendre part à une réunion de Prix nobel de la Paix. Le président Sarkozy a annoncé qu’il profiterait de l’occasion pour le rencontrer à Gdansk. Malgré un intense contre-lobbying chinois, le président français n’est pas revenu sur sa décision, ce dont il faut se féliciter. Les autorités chinoises ont alors pris la décision spectaculaire de reporter le prochain sommet UE-Chine ! Cette réaction musclée est contre-productive et disproportionnée. La Chine s’isole et fragilise ses relations avec l’Europe. Cette provocation vise sans doute à tester la réaction politique d’une Europe dont Pékin tente d’exploiter les divisions internes tout en essayant d’isoler le dalaï-lama.

 

 

Les Vingt-sept doivent afficher leur unité et rester ferme, par exemple en invitant le dalaï-lama à un Sommet européen ou à une réunion des ministres des Affaires étrangères.

 

 

Dans un second temps, l’UE pourrait coordonner sa politique extérieure sur la Chine et mettre à profit son expérience dans la prévention et la gestion des conflits et les talents de ses diplomates chevronnés pour aider le gouvernement de Pékin et le dalaï-lama à surmonter leur différend. Pourquoi l’UE n’essaierait-elle pas de jouer un rôle de facilitation voire de médiation pour débloquer le dialogue sino-tibétain ?

L’implication de l’Union européenne dans ce dossier est d’autant plus nécessaire que le Tibet a maintenant un impact réel et sérieux sur ses relations avec la Chine. Ce dont il est finalement question, c’est la défense des valeurs démocratiques au cœur de la construction européenne, valeurs qui ne sont pas si éloignées de celles défendues par le dalaï-lama.

 

                                                                                                                                                                                      LF

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 21:24
Les exilés tibétains exigent, pour continuer dans la "voie médiane", la sincérité de la Chine
phayul.com

lundi 24 novembre 2008 par Communauté Tibetaine

Dharamsala, 22 novembre 2008 : Tout en réaffirmant leur "foi et fidélité" absolue envers l’autorité du Dalai Lama, et en acceptant de poursuivre leur demande d’autonomie du Tibet (à l’intérieur de la Chine -NDT), les exilés tibétains n’excluent pas un changement éventuel de stratégie les amenant à revendiquer l’indépendance du Tibet, si l’option actuelle de la "voie médiane" ne produisait toujours aucun résultat dans un futur proche.

Plus de 500 responsables et représentants tibétains, venus du monde entier, ont achevé leur "Congrès Spécial" de six journées, commencé le lundi 17 novembre à Dharamsala, où réside le gouvernement tibétain en exil, en Inde du nord.

Le porte-parole du Parlement tibétain en exil, Mr Karma Chophel, qui conduisait les débats, décrit le rapport final du Congrès comme une synthèse de toutes les opinions et suggestions de la population. Ce document sera remis au Dalai Lama, le dirigeant tibétain en exil, qui l’étudiera de manière approfondie.

Dans leur rapport de synthèse, les délégués prient le Dalai Lama de ne pas envisager une "pleine retraite" ni même une "semi-retraite" sachant qu’il est le premier défenseur de la Cause du Peuple tibétain.

Entre autres résolutions, la synthèse propose de suspendre les rencontres entre les Envoyés du Dalai Lama et la Chine, tant que le pouvoir chinois ne s’engage pas sérieusement dans la résolution du problème tibétain. Les conclusions ajoutent que beaucoup de voix se sont élevées, au cours des débats, pour demander que l’on considère la revendication de l’ "indépendance" si aucun résultat n’est atteint à court terme suite aux évolutions politiques proposées par ce Congrès.

La synthèse du Congrès confirme que, dans sa lutte pour la liberté, le Peuple tibétain restera résolument attaché à la non-violence, que ce soit pour gagner son indépendance ou pour obtenir l’autonomie.

"La Chine a totalement rejeté notre proposition pour une autonomie effective (à l’intérieur de la Chine - NDT). Mais il est encore temps pour la Chine de choisir de répondre positivement à nos efforts sincères," déclarait Karma Chophel au journaliste de Phayul. "Par contre, si la Chine ne change pas d’attitude, alors cela ne pourra que nous forcer à faire de nouveau évoluer notre stratégie actuelle. Et dans ce cas, comme l’ont exprimé avec force les délégués tibétains au cours des débats, rien ne nous empêchera alors d’opter pour une politique visant à l’indépendance," expliquait le porte-parole.

Jamyang Norbu - éminent écrivain tibétain et fervent défenseur de l’indépendance du Tibet - trouvait que ce Congrès était "encourageant" et, qu’il pouvait permettre, en donnant la possibilité aux gens d’exprimer leurs opinions, de faire évoluer la politique suivie par le gouvernement tibétain en exil. Il affirmait aussi que ces débats avaient mis en évidence la nécessité de revoir l’option actuelle de la "voie médiane" et de la faire évoluer.

En outre, Jamyang Norbu (59 ans) expliquait que ce rassemblement constituait une "première étape dans la bonne direction", avec l’examen de la stratégie "Rangzen" (revendication de l’independance totale du Tibet) et l’opportunité d’y recourir à nouveau si l’approche de la "voie médiane" restait vaine au bout d’une période de temps limitée.

Ancien ministre et représentant (aux USA) de Sa Sainteté le Dalai Lama, Mr. Lobsang Nyandak déclarait que les conclusions de la réunion n’avait pas fixé de période de temps précise après laquelle on devrait changer de politique.

"Nous sommes tous d’accord pour dire que seul le dialogue permettra de résoudre ces problèmes. Les délégués présents au Congrès estiment que c’est au gouvernement chinois de créer les conditions et l’atmosphère permettant le dialogue," disait Lobsang. "Notre politique actuelle sera revue en fonction des réactions chinoises que nous allons observer et discuter," dit-il.

Pour obtenir une avancée de la Chine, Lobsang dit que "cela dépend des stratégies que nous adopterons et des pressions internationales que nous réussirons à concentrer sur la Chine."

Le porte-parole Karma Chophel rappelait que ce Congrès appelait aussi la Chine à mettre fin à ses critiques et attaques diffamatoires envers le Dalai Lama. Non seulement, dit-il, cela blesse les sentiments du Peuple tibétain mais aussi de tous les Bouddhistes partout dans le monde, dont ceux en Chine, ainsi que les partisans du Tibet et toutes les personnes qui admirent les principes moraux du Dalai Lama.

"Les conclusions du Congrès disent que la Chine doit reconnaître que l’insurrection cette année au Tibet est née de ses erreurs politiques et des mauvaises décisions prises contre le Peuple tibétain depuis plusieurs dizaines d’années. La Chine a dit qu’elle détenait les preuves démontrant qu’en exil des organisations du Dalai Lama avaient instigué des révoltes au Tibet, mais ces preuves ils ne les ont toujours pas présentées pour prouver leurs accusations," déclarait-il.

Karma Chophel estime que le Peuple tibétain "a unanimement réaffirmé sa confiance et sa fidélité envers Sa Sainteté le Dalai Lama" au cours de cette réunion. Cela constitue une parfaite réponse face aux remarques du pouvoir chinois disant que le Dalai Lama n’a pas de légitimité pour représenter le Peuple tibétain. "Le Peuple tibétain a réaffirmé qu’il suivrait le Dalai Lama quelques soient les choix qu’il estimera appropriés ; le message est très clair, et la Chine doit accepter cette réalité," ajoutait-il.

Karma Chophel précisait aussi que les Envoyés tibétains, durant la dernière session de discussions avec les représentants chinois (début nov. 2008), avaient mis au défi le gouvernement chinois d’autoriser la réalisation d’un sondage d’opinion – libre et indépendant – auprès des Tibétains vivant au Tibet afin de recueillir leurs avis quant au rôle du Dalai Lama.

Jetsun Pema, ancienne Kalon (Ministre) tibétaine et soeur cadette du Dalai Lama, estimait que ce rassemblement était une excellente base pour "préparer le futur" du mouvement des Tibétains.

"Sa Sainteté le Dalai Lama a toujours souhaité construire une vraie démocratie pour le Peuple tibétain. C’est ce qu’il s’est toujours efforcé de réaliser," disait Jetsun Pema.

Avant ce "Congrès Spécial", quelques 17 000 Tibétains vivant au Tibet avaient été consultés sur leurs opinions quant aux suites à donner à la lutte des Tibétains. Sur ce total, plus de 8 000 Tibétains ont affirmé qu’ils respecteraient toute décision prise par le Dalai Lama, et presque 3 000 (*) disent soutenir l’option de la "voie médiane" choisie par le Dalai Lama.

Le Dalai Lama va s’adresser ce dimanche aux délégués de ce Congrès.

(*) Note du traducteur (présent actuellement à Dharamsala) :

L’article omet un point dans les résultats du sondage : plus de 5 000 Tibétains ont affirmé soutenir "Rangzen", c’est-à-dire la revendication pour l’indépendance du Tibet. Cette information essentielle a contribué à donner plus de poids à cette stratégie lors des débats, bien que très peu de sièges aient été attribués aux organisations pro-indépendance (ex : 2 délégués seulement, sur plus de 550, pour le Tibetan Youth Congress, cette organisation non-gouvernementale à laquelle adhèrent environ 30 000 tibétains en exil) et aux plus jeunes générations (la plupart des participants avaient plus de 50 ans), etc.

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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 18:15
Le Tibet à la "croisée des chemins"

D
HARAMSALA, Inde (Reuters) - Les Tibétains en exil ne cachaient pas dimanche leur mécontentement face à l'absence de progrès lors des pourparlers avec la Chine, à la veille de l'ouverture de discussions, à Dharamsala en Inde, où risque fort d'être remise en cause la ligne modérée suivie par le dalaï-lama envers Pékin.


"Nous avons très clairement dit aux Chinois, cette fois-ci, que nous sommes parvenus à la croisée des chemins", a déclaré Lodi Gyari, émissaire spécial du chef spirituel en exil.


"Pour ce qui nous concerne, nous en sommes sans doute arrivé à une phase cruciale. Nous n'avons pas même parlé d'une nouvelle rencontre", a dit Gyari au cours d'un point de presse à Dharamsala, ville des hauteurs du nord de l'Inde où est basé le gouvernement en exil du dalaï-lama.


Gyari a pris part aux pourparlers qui se sont tenus du 31 octobre au 5 novembre à Pékin, au cours desquels la Chine a continué de rejeter les revendications d'autonomie des Tibétains en exil.


Plusieurs centaines d'exilés tibétains vont, à partir de lundi et jusqu'au 22 novembre, débattre de la marche à suivre désormais. Cela pourrait être l'occasion d'une remise en cause de la ligne suivie par le dalaï-lama, lauréat du prix Nobel de la paix, âgé de 73 ans.


Celui-ci, qui est parti en exil en 1959 après l'échec d'une insurrection contre la présence chinoise au Tibet, a laissé entendre récemment que sa "voie moyenne" pour le Tibet avait échoué, et la rumeur court qu'il compte prendre ses distances avec son activité politique au jour le jour.


Après avoir été hospitalisé pour des douleurs abdominales en août et s'être fait enlever en octobre des calculs biliaires, le dalaï-lama ne participera pas aux débats à Dharamsala. Selon certains militants tibétains, il se prépare à laisser le champ libre à un possible successeur.


Lors des derniers pourparlers à Pékin, la délégation tibétaine a présenté une "note sur une véritable autonomie", communiquée dimanche aux journalistes, qui insiste sur le droit des Tibétains à mettre sur pied leur propre gouvernement régional à prendre part aux prises de décision au sein du gouvernement chinois.


La note appelle en outre à la préservation de la culture et de l'identité tibétaines et à la protection de l'environnement du Tibet.

Abhishek Madhukar et Tenzin Pema, version française Eric Faye

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 15:53

Tibet: visite prochaine du Dalaï Lama en Belgique
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Le dalaï lama va entreprendre fin novembre une nouvelle tournée, qui doit le conduire au Nigeria, en République tchèque, en Pologne et en Belgique, où il répondra à une invitation du Parlement européen, a annoncé mercredi son conseiller.

Le dalaï lama va entreprendre fin novembre une nouvelle tournée, qui doit le conduire au Nigeria, en République tchèque, en Pologne et en Belgique, où il répondra à une invitation du Parlement européen, a annoncé mercredi son conseiller.
Le chef spirituel en exil du bouddhisme tibétain devrait quitter sa résidence de Dharamsala, dans le nord de l'Inde, le 25 novembre pour un voyage inédit de deux jours au Nigeria, où il rencontrera des fidèles. Cette visite est la première étape d'un voyage qui l'emmènera en République tchèque, en Belgique et en Pologne, selon le conseiller. Mardi, le dalaï lama avait fait savoir qu'il croyait toujours aux vertus du dialogue avec la Chine sur une éventuelle autonomie du Tibet. Pourtant, la Chine avait annoncé la veille que ses discussions à Pékin la semaine dernière avec des émissaires du dignitaire religieux avaient échoué en précisant qu'elle ne ferait "jamais de concessions" sur le statut du Tibet, région autonome chinoise depuis 1951.

Source : www.rtlinfo.be 

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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 09:17
Le régime chinois est en train de "condamner à mort" le Tibet


Par  Rédaction Tibet Info
Source : AFP 2 novembre 2008



Le régime chinois est en train de "condamner à mort" le Tibet, a déclaré le 2 octobre à Tokyo le Dalaï Lama qui a également annoncé se mettre en "semi retraite".
"Les Tibétains sont condamnés à mort. Cette ancienne nation et son héritage culturel sont en train de mourir", a-t-il dit à un groupe de journalistes à Tokyo. 
"Aujourd’hui, la situation est presque similaire à une occupation militaire de tout le territoire tibétain. C’est comme si nous étions sous la loi martiale. La peur, la terreur et les campagnes de rééducation politique causent beaucoup de souffrances", a-t-il ajouté.




Avant son départ d’Inde, le Dalaï Lama avait déclaré qu’il plaçait pe d'espoir dans le dialogue avec le régime chinois, à la veille d’une nouvelle série de discussions entre ses représentants et des responsables chinois à Pékin.
Après plusieurs décennies de combat politique et religieux, il a annoncé qu’il se mettait en "semi retraite" et que la future ligne politique face aux autorités chinoises serait discutée lors d’une réunion le 17 novembre à Dharamsala de tous les courants de la communauté tibétaine en exil.

"Nous allons écouter les suggestions du peuple et ensuite les choses deviendront, je pense, plus claires", a-t-il dit.
"Je ne pense pas me retirer totalement, mais pour le moment, je ne peux plus assumer une responsabilité directe dans les négociations avec le pouvoir central chinois. Ma position est totalement neutre", a-t-il précisé.
"Nous croyons en la démocratie, c’est pourquoi les gens doivent exprimer leurs sentiments. Je ne dois pas les empêcher de donner leur opinion", a souligné le responsable tibétain.


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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 09:22
Source : www.allocine.fr par L.Forhan
Les Dalaï-lamas par Jean-Claude Carrière
Tournages - Mardi 4 Novembre 2008
Jean-Claude Carrière, le plus prolifique des scénaristes français, travaille actuellement avec le Dalaï-lama sur un docu-fiction racontant l'histoire des Dalaï-lamas.
Le scénariste Jean-Claude Carrière (Le Journal d'une femme de chambre, L'insoutenable légèreté de l'ëtre), présent lors de la 22e édition des Journées Cinématographiques de Carthage pour animer un atelier sur le métier de scénariste, a fait part à AlloCiné de son projet de film écrit conjointement avec le Dalaï-Lama, un docu-fiction sur l'histoire des Dalaï-lamas. Jean-Claude Carrière et le Dalaï-Lama se sont rencontrés en 1994 et ont publié ensemble le livre La Force du bouddhisme. Le livre évoquait les grands problèmes de notre civilisation mais également des questions plus spirituelles comme la mort ou la réincarnation. Le film, qui sera un docu-fiction, comportera une interview centrale du Dalaï-Lama entrecoupée de reconstitutions historiques sur l'Asie des cinq derniers siècles. Jean-Claude Carrière, complice durant 20 ans de Luis Buñuel, explique qu'il s'agit d'un sujet "passionnant mais difficile à traiter. Il y a des scènes comiques et à la fois des scènes très barbares, les rapports entre la Chine, la Mongolie, le Tibet, le Népal et plus tard la Russie et la Grande-Bretagne sont très complexes. Je suis actuellement en train de lire énormément de livres et de documents sur ce sujet."

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